Par Sandra Embollo Avec Bfmtv
L’ancien président Nicolas Sarkozy bénéficie de quatre parloirs familiaux par semaine à la prison de la Santé à Paris où il est incarcéré, a appris Bfmtv de sources concordantes confirmant les informations de Rtl.
Selon, la loi, un prévenu, soit un prisonnier qui n’est pas condamné définitivement comme c’est le cas de Nicolas Sarkozy, bénéficie de trois parloirs par semaine minimum. La semaine dernière, Carla Bruni est venue le visiter à “plusieurs reprises”.
Selon les informations de Bfmtv Christophe Ingrain et Jean-Michel Darrois, ses avocats lui rendent aussi visite quotidiennement, à tour de rôle au sein de ces parloirs et sans limitation de temps, comme la loi le permet. Condamné à cinq ans de prison ferme pour “association de malfaiteurs” par le tribunal de Paris dans l’affaire des financements libyens de sa campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a été incarcéré le 21 octobre, une première dans l’histoire de la Ve République.
Pas de visite à un détenu pour les parlementaires
Selon les informations du JDD confirmées à Bfmtv par une source pénitentiaire, les députés Danièle Obono et Ugo Bernalicis se sont rendus devant l’établissement parisien lundi matin pour rendre visite à l’ancien président de la République. Leur demande a cependant été refusée, la loi conférant aux parlementaires le droit de visiter des établissements pénitentiaires et non “de rendre visite à un détenu”, a nuancé cette même source. Dès son arrivée à la prison de la Santé, l’ancien chef de l’État a été la cible de menaces de morts proférés par trois détenus dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Ils ont été mis en examen, deux d’entre eux comparaîtront le 19 décembre.
Compte tenu de son statut, Nicolas Sarkozy bénéficie également d’une protection de deux policiers armés qui se relaient toutes les 12 heures pour assurer sa sécurité. Cette présence policière a suscité la colère et l’incompréhension des surveillants de prison qui ont avancé ne pas avoir été informés. Joint par Bfmtv, l’entourage de Nicolas Sarkozy se refuse à faire tout commentaire concernant les conditions d’incarcération de l’ancien chef de l’État.
