Par Sandra Embollo
La recherche d’alternatives par l’Irak intervient suite au refus de Washington d’accorder une dérogation permettant à Bagdad pour l’importation du gaz et de l’électricité d’Iran, indique le média local Iraqi News.
L’Irak cherche des alternatives pour le gaz iranien, l’Algérie fait partie des pays ciblés
Le conseiller du Premier ministre irakien pour les questions d’électricité, Adel Karim, a confirmé la semaine dernière que son gouvernement s’efforce de maintenir la stabilité du réseau électrique et la distribution de l’électricité dans le pays.
Et pour ce faire, le responsable a fait état d’une proposition visant à importer du gaz en provenance de quatre pays via une plate-forme flottante. Il s’agit, selon lui, du Qatar, de l’Algérie, de l’Indonésie et du Brésil, ainsi que d’autres acteurs clés du marché mondial.
Grâce à ces nouveaux marchés, l’Irak importera 11 millions de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) par jour via la plateforme flottante, ce qui équivaut à une capacité de production d’électricité de 1.500 à 2.000 mégawatts.
L’importation de gaz liquéfié est l’un des principaux moyens utilisés par le gouvernement irakien pour garantir un approvisionnement régulier en électricité.
Un contrat d’importation de GNL en provenance d’Algérie vers l’Irak serait même en cours de négociation, a rapporté le média spécialisé Attaqa, basé à Washington, le 18 mars dernier, citant des sources proches du dossier.
Un contrat d’importation de GNL d’Algérie « est en cours de négociations »
L’accord devrait être annoncé d’ici deux mois au maximum, et les exportations devraient commencer dès que l’Irak aura achevé les opérations de réparation de son infrastructure d’importation.
L’infrastructure du port de Khor Al-Zubair, située dans la province de Bassorah, au sud du pays, dédiée à l’importation du GNL, est actuellement en phase de réparation. Et les travaux pourraient prendre jusqu’à 3 à 5 mois, précise-t-on de même source.