Par Arlette Akoumou Nga
Une personne est décédée la semaine dernière dans l’incendie qui frappe la région d’Iwate, où les précipitations ont particulièrement baissé et alors que le Japon a connu l’an dernier son été le plus chaud depuis le début des relevés.
Des sapeurs-pompiers venus de 14 départements du Japon ont été mobilisés pour tenter de venir à bout de l’incendie qui a déjà brûlé quelque 2.100 hectares depuis jeudi, a indiqué l’agence de gestion des incendies et des désastres.
Seize hélicoptères, y compris ceux des forces d’autodéfense, ont également fait la navette pour verser de l’eau sur les flammes.
L’incendie a endommagé 84 bâtiments dimanche, mais les dégâts sont encore en cours d’évaluation, selon l’agence.
Environ 2.000 personnes ont fui les zones autour de la ville d’Ofunato, dans la région boisée d’Iwate, selon les autorités japonaises. Une partie d’entre elles se sont réfugiées chez des amis ou des parents, et plus de 1.200 personnes ont été conduites vers des abris, ont-elles ajouté. Des images aériennes de la chaîne publique NHK diffusées lundi matin dans la ville d’Ofunato montraient des flammes orange près de bâtiments et d’épaisses volutes de fumée blanche.
A Ofunato, les précipitations ont seulement atteint 2,5 millimètres en février, battant ainsi le précédent record de 4,4 millimètres en 1967 et se situant en dessous de la moyenne habituelle de 41 millimètres.
L’année 2024 a aussi été la plus chaude jamais enregistrée au Japon, selon l’agence météorologique nationale (JMA).