Par René Mbarga
Au cours de l’annonce de la prise du pouvoir par le patron de la garde présidentielle ; la détérioration de la situation sécuritaire avait été mise en avant par le général Abdouramane Tchiani pour motiver cet état de fait.
Selon une source interne à l’armée nigériene, le président déchu Mohamed Bazoum avait été dissuadé par le commandant de sa garde prétorienne, de ne pas procéder à la remise en liberté de certains terroristes; auteurs de nombreux massacres dans le Sahel.
Le général a trouvé inacceptable que le président Bazoum libère les terroristes au motif qu’ils s’étaient rendus coupables des exactions et autres crimes de sang. Surtout que ces derniers avaient diffusés des videogrammes mettant en scène, l’immolation des soldats. Pire, ce n’était pas la première fois que le président Bazoum les libérait contre l’avis de l’armée, conclu notre source.
Contrats léonins et accords de défense…
Selon des chiffres officieux, l’uranium nigérien rapporte 5504 milliards de francs Cfa annuellement. La France se taille la part du lion, en s’octroyant 5418 milliards de francs contre 86 milliards de francs Cfa pour le Niger.
“Au regard de ces chiffres astronomiques ; l’ancienne puissance coloniale a tout intérêt à ce que cette zone soit éternellement plongée dans une insécurité endémique”
argumente sous anonymat, un expert des problématiques sécuritaires.
Et plus loin, poursuit-il:
“C’est l’insécurité alléguée qui sert à justifier, la présence des bases militaires occidentales en général et française en particulier; sous le fallacieux prétexte de juguler le phénomène”,
par ailleurs tranche notre interlocuteur :
“En dénonçant ces accords de défense, il va de soi que les nouveaux maîtres de Niamey entérinent la fin de la présence française sur leur territoire”.