Par René Mbarga
D’après le journal anglais The Financial Times, la crise au Niger et son principal corrolaire qu’est la baisse de la production de ce minerai dans ce pays d’Afrique de l’ouest ; serait à l’origine de l’envolée des coûts de l’uranium sur le marché mondial. Classé officiellement au 7ème rang des producteurs internationaux, l’enseignant de philosophie Franklin Nyamsi invoque que ce classement ne serait pas du tout objectif. ” Le Niger est parmi les cinq plus grands producteurs de l’uranium dans le monde. Je me demande même, s’il n’en ai pas le 1er, le 2ème, ni le 3ème; en me référant au fait, que la baisse de la production dans ce pays, a impacté les coûts mondiaux” a renchéri le panafricaniste.
La difficile équation des pétroliers fantômes…
Par ailleurs Franklin Nyamsi énonce que, les chiffres publiés par les occidentaux, qui exploitent les minerais en Afrique sont toujours erronés. Il cite en exemple, quelques confidences de l’ancien président du Congo Brazzaville Pascal Lissouba dont l’intention de diversifier les partenaires, avait été à l’origine de la chute. L’ex chef de l’État chassé du pouvoir vers la fin des années 1990, était devenu le mouton noir des français pour avoir émis des réserves, sur les barils de pétrole extraits du sous-sol congolais; dans un contexte où sur l’ensemble des plateformes d’exploitation, la totalité des personnes présentes, étaient exclusivement des employés de Elf… de même que les pétroliers chargés du transport de l’or noir. À l’époque des faits, on avait ainsi désigné par pétroliers fantômes, ceux des pétroliers qui n’étaient pas comptabilisés et dont les chiffres étaient totalement inconnus, des autorités locales.