Par Sandra Embollo
Dans une mise en garde (au cours de l’émission “Parlons vrai” de Alain Foka); devenue virale sur les médias sociaux, l’avocate sénégalaise, Me Dior Diagne — dont les prises de position sur les transitions démocratiques en Afrique sont largement suivies — a exprimé son inquiétude face à la situation politique tendue au Cameroun.
Elle estime que
“les Camerounais ne supporterenait pas une nouvelle contestation électorale issue d’un processus biaisé” et a prophétisé de potentielles “conséquences fâcheuses”
si la volonté populaire exprimée dans les urnes venait à être bafouée.
Selon elle, l’histoire récente du pays démontre que
“les frustrations politiques non résolues finissent toujours par dégénérer en crises durables”, appelant la classe dirigeante camerounaise à “écouter la voix du peuple et à respecter le verdict des urnes”.
Le Cameroun est en attente de la proclamation officielle des résultats de la présidentielle du 12 octobre 2025, prévue pour lundi. Le climat reste tendu après plusieurs vagues d’arrestations et l’annonce d’une marche nationale organisée par les partisans d’Issa Tchiroma Bakary, qui revendique la victoire.
Sur le plan régional, plusieurs acteurs africains, dont des avocats, observateurs électoraux et figures de la société civile, appellent à une issue pacifique et à un respect strict de la transparence électorale, redoutant une escalade si le processus venait à être perçu comme tronqué.
