Par Reagan Kakani, Avec Afp
Il s’agit de 8 casques bleus. D’après l’Agence France presse (Afp), tous appartiennent au contingent sud-africain, basés à Beni, Nord-Kivu. Les rapports de l’Onu font suite à une série de mesures que la Mission a proactivement mises en place dans
toutes ses zones de déploiement afin d’assurer le respect des valeurs et normes de conduite.
“Le Bureau des Services de Contrôle Interne a été saisi et des mesures conservatoires ont déjà été prises en ce qui concerne l’exploitation et les abus sexuels et autres formes sérieuses de mauvaise conduite conformément à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général des Nations-Unies en ce qui
concerne l’exploitation et abus sexuels et autres formes sérieuses de mauvaises conduites”, indique-t-il.
Ces mesures initiales incluent “la suspension” , “la détention” et “le confinement” des Casques bleus
concernés, dans l’attente de détails supplémentaires sur ces allégations, y compris dans le cadre d’une
enquête approfondie.
“Soweto, Bloemfontein, Cape Town”, des “bordels” aux noms évocateurs de villes sud-africaines et des “bars de fortune apparus devant la base Monusco de Mavivi” , près de Beni, “servent pour des relations sexuelles transactionnelles”, peut-on lire dans un des documents consultés par Afp.
Cette décision de l’Onu intervient pendant que la Monusco se prépare au retrait de ses troupes sur le sol congolais, conformément à la demande du gouvernement Congolais. Le gouvernement a demandé un départ “accéléré” à partir de décembre prochain de la force de l’Onu, qu’il accuse, d’inefficace à rétablir la sécurité entretenue par les groupes armés depuis 25 ans.