Par Arlette Akoumou Nga
En six mois, 29 généraux ont été arrêtés par les services de sécurité, principalement par le renseignement militaire, selon un consortium d’Ong en Rdc. Parmi eux, 27 seraient originaires de l’est du pays et soupçonnés d’intelligence avec l’ancien régime ou de sabotage d’opérations militaires. À cela s’ajoutent des dizaines d’autres officiers en détention préventive depuis plus de deux ans, sans jugement.
Le cas le plus récent est celui du général Pierre Banywesize, ancien chef de la sécurité présidentielle de l’ancien régime. Malade, il n’a pas accès à ses avocats, ni à sa famille. Des Ong demandent des mesures urgentes pour éviter l’irréparable. Ces organisations alertent aussi sur les risques de torture, de mauvais traitements et de détention prolongée sans procès. Elles appellent à des procédures judiciaires équitables ou à la libération immédiate des détenus.
Dans un contexte de tensions politiques et d’insécurité croissante, les ONG réclament des signaux clairs d’unité, de justice et d’égalité devant la loi. Contactées, les autorités gouvernementales et militaires n’ont pas souhaité réagir.