Par Joël Onana Avec Afp
Selon une lettre de la Fifa datée du 28 mai et publiée par plusieurs médias brésiliens, l’organisme qui régit le football mondial demande à la Cbf des explications sur le rôle de Diego Fernandes, un “intermédiaire sans licence” d’agent requise pour les transferts dans le monde du football.
Au moment de ces négociations, Carlo Ancelotti était encore entraîneur du Real Madrid, avec qui il était lié contractuellement jusqu’en 2026. La FIFA considère que l’implication de Diego Fernandes “pourrait constituer une violation” du règlement sur les agents de football. La Cbf a également été sommée de fournir d’éventuels reçus de paiement versés à cet intermédiaire et de copies de tout échange de messages avec ce dernier concernant les négociations.
Consultée par l’Afp, la confédération brésilienne a argumenté que “les termes des négociations contiennent des clauses de confidentialité et ont été élaborés par la direction précédente” de la Cbf, alors présidée par Ednaldo Rodrigues. Ce dernier a été destitué le 15 mai sur décision judiciaire, quelques jours après l’annonce du recrutement d’Ancelotti. L’entourage de l’intermédiaire des négociations affirme dans un communiqué que “le contrat signé par Diego Fernandes avec la CBF pour le recrutement du sélectionneur du Brésil respecte rigoureusement les normes de la Cbf et de la Fifa“.
D’après ce communiqué, il a joué le rôle de “consultant” et n’a pas eu le temps d’effectuer les démarches d’agent FIFA en raison du “court délai” pour recruter le nouveau sélectionneur, qui remplace Dorival Junior, limogé fin mars après la raclée historique 4-1 face à l’Argentine. Diego Fernandes ne recevra “le juste montant pour avoir joué le rôle d’intermédiaire” qu’une fois qu’il aura obtenu la licence. Selon les médias brésiliens, il empochera une commission de 1,2 million d’euros.