Par Arlette Akoumou Nga
La situation reste tendue au Cameroun après la clôture du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025. Des affrontements ont éclaté dans plusieurs localités, notamment à Dschang, Garoua et d’autres villes où des manifestants protestent contre les résultats partiels circulant sur les réseaux sociaux. En réponse, la Gendarmerie nationale a publié des images montrant ses unités en plein exercice, préparant des opérations de maintien de l’ordre pour
« prévenir toute escalade de la violence ».
Dans un communiqué, le corps paramilitaire a dénoncé
« des actes de vandalisme et de violence orchestrés par des groupes se réclamant de la victoire de leur candidat »,
ajoutant que ces incidents ont déjà causé
« d’importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines ».
Les forces de l’ordre affirment vouloir
« restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire ».
Le Cameroun est en attente des résultats officiels de l’élection présidentielle, actuellement compilés par la Commission nationale de recensement des votes. Des fuites et tendances non confirmées, relayées dans les médias et en ligne, ont contribué à attiser les tensions. Le gouvernement appelle à la retenue, tandis que plusieurs formations politiques dénoncent des irrégularités massives et réclament la publication des procès-verbaux bureau par bureau.
