Par Ilyass Chirac Poumie
Alors que la tension demeure autour de la publication des résultats de la présidentielle du 12 octobre 2025, le professeur Jean-Calvin Aba’a Oyono, universitaire et expert en droit public, a pris la parole pour rappeler les limites juridiques de toute tentative de manipulation des chiffres.
Dans une déclaration relayée par plusieurs plateformes d’information, il souligne que « la Constitution hisse le peuple au sommet du pouvoir » et que la souveraineté nationale, garantie par l’article 2, alinéa 1er, ne peut être usurpée.
Le juriste insiste sur la rigueur du dispositif électoral, précisant que
« les 31 653 procès-verbaux issus des commissions locales de vote fixent le cap des 58 procès-verbaux départementaux »,
dans un enchaînement qui rend impossible toute falsification massive.
« La cohérence est de rigueur absolue »,
affirme-t-il, ajoutant que cette architecture juridique permet d’écarter toute paperasse falsifiée ou machination administrative.
Selon lui, ni la Commission nationale de recensement général des votes ni le Conseil constitutionnel ne disposent d’un pouvoir discrétionnaire leur permettant de modifier la volonté populaire.
« Le candidat élu par le peuple, connu de tous, est mécaniquement proclamé victorieux »,
conclut le professeur Aba’a Oyono, pour qui le tableau de chaque bureau de vote reste le miroir inaltérable du choix souverain des citoyens.
La sortie du professeur intervient dans un climat post-électoral tendu, alors que les résultats officiels n’ont pas encore été proclamés. Plusieurs acteurs politiques contestent déjà certaines tendances non officielles diffusées dans les médias. Le rappel du cadre constitutionnel et procédural vise à rassurer l’opinion sur la solidité juridique du processus, dans un contexte où la confiance du public envers les institutions électorales demeure fragile.
