Par Joseph OLINGA N.
Le communiqué de presse signé ce 28 mars par la ministre de la recherche scientifique et de l’innovation est explicite. A priori, Madeleine Tchuinte confirme que l’analyse des enregistrements de la station sismologique d’Edea par l’Institut de recherches géologiques et minières (Irgm) confirme que les secousses ressenties dans la ville d’Edea, le samedi 22 mars relève d’une activité sismologique.
Le ministre en charge de la recherche scientifique et de l’innovation précise que la forte secousse ressentie dans la ville le 22 mars aux environs de 6 heures 50 était la manifestation d’une secousse sismique de magnitude 3.0 qui a duré environ 04 secondes.
Ces secousses ont été précédé par un petit séisme de magnitude 1.6, le 20 mars courant, vers 3 heures 29 du matin. Un mouvement sismique qui a été suivi le même jour par un autre de magnitude 1.7.
En clair, les analyses faites par l’Institut de recherches géologiques et minières indiquent que la ville d’Edea peut connaître d’autres secousses sismiques. “Ces différents séismes de nature tectonique découlent de la position géographique de la ville d’Edea.”
La ville située dans la région du Littoral, souligne la ministre de la recherche scientifique et de l’innovation ” se situe dans une zone d’intersection entre la faille de la Sanaga et la bordure Nord du craton du Congo.” Le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation précise que cette réalité géographique, susceptible de provoquer une catastrophe naturelle, interpelle les populations vivants à Edea et ses environs à redoubler de vigilance.