Par Joseph OLINGA N.
En escale dans la ville de Douala, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto n’a pas respecté ses engagements. Ses militants et sympathisants venus nombreux l’accueillir au siège du Mrc situé au quartier Deido, lieu dit ‘Grand Moulin” ont résolu à son ordre de lâcher le siège pour suivre leurs passions dans des espaces moins bruyant.
Le président national du Mouvement la pour renaissance du Cameroun a pris rendez-vous avec ses militants et sympathisants pour une rencontre le 09 juin.
Du reste, le Professeur Kamto est reparti de Douala laissant sur la sellette des dizaines de fanatiques aux arrêts et dans l’expectative. Loin de ses sorties publiées samedi, nul ne sait, jusqu’au directoire du Mrc, qu’est-ce qui a résolu le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a “abandonner ses militants et sympathisants” comme cela se dit dans les rangs de ce parti.
Audiences non tenues
Nombreux parmi les militants reviennent au souvenir des potentielles mandatures auxquelles à renoncé l’ancien ministre de Paul Biya.
Le Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a néanmoins été de nouveau aperçu à l’entrée de sa résidence de Yaoundé où l’y attendais quelques affidés.
Pourquoi le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto est précipitament parti de la ville de Douala où se sont mobilisés des milliers de militants et sympathisants ? Y-a-t-il eu un deal pour son départ ? De nombreuses hypothèses sont véhiculées au sein de l’opinion. Des perceptions auxquelles l’actuel leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, encore moins le directoire de cette formation politique, n’ont pas voulu donner suite.
Reste néanmoins que les nouveaux prévenus et autres détenus, issus des manifestations du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, au cours des manifestations des 08 et 09 juin à Douala pourraient faire tâche d’huile dans le discours véhiculé par le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto. A-t-il conscience ?