Par René Mbarga
Dans une correspondance adressée ce vendredi au juge d’instruction près le tribunal militaire du Mfoundi, le lieutenant colonel Sikati Kamwo Florent; le consortium d’avocats de Jean Pierre Amougou Belinga sollicitent une copie du dossier de l’enquête préliminaire. En évoquant les dispositions de l’article 165 alinéa 5 du code de procédure pénale; l’ancien bâtonnier et ses pairs disent vouloir préparer la défense de leur client. Selon nos informations, ce prétendu dossier de l’enquête préliminaire comprend l’ensemble des auditions et autres confrontations de tous les accusés ; mais surtout, le certificat d’autopsie effectué par un médecin légiste de l’hôpital central de Yaoundé.
Pour Charles Tchoungang et ses confrères, “Par ailleurs, eu égard aux informations distillées dans la presse selon lesquelles le défunt animateur radio Martinez Zogo a été supplicié dans le sous sol de l’immeuble Ekang appartenant à mon client et qu’il l’y aurait asséné les coups de barres de fer… La perspective de l’enterrement de la victime nous paraît aller à l’encontre de la recherche de la vérité”. Considéré par un observateur averti qui a requis l’anonymat, comme une simple fuite en avant des conseils de Jean Pierre Amougou Belinga ; il est de notoriété publique qu’aucune cérémonie de levée de corps ni d’inhumation de Martinez Zogo n’est à l’ordre du jour. La dépouille du défunt étant toujours sous scellés judiciaires, à la morgue de l’hôpital central.