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Par Joseph OLINGA N.
L’adjudant-chef major, Gbaman Antoine, commandant de la brigade de Betare-Oya est décédé dans la soirée du 05 juin à l’hôpital de district de la localité éponyme. Des sources locales expliquent que l’homme s’est écroulé alors qu’il prenait un repas dans un restaurant au quartier Ndokayo, aux environs de 18 heures.
Transporté d’urgence à l’hôpital de district, l’adjudant-chef major va y rendre l’âme. Des sources médicales vont conclure à un arrêt cardiaque. La dépouille du commandant de la brigade de gendarmerie de Betare-Oya a été transporté à l’hôpital régional de Bertoua. Les autorités administratives et judiciaires indiquent néanmoins qu’une enquête est ouverte pour déterminer les causes exactes de ce décès.
Le décès du commandant de la brigade de gendarmerie de Betare-Oya suscite une vive polémique dans cette localité du département du Lom-et-Djerem. L’homme ainsi que l’un de ses collaborateurs traînaient une réputation de tortionnaires et de racketteurs.
Dans une correspondance dont nous avons obtenu copie, un collectif des populations sollicite l’intervention du Secrétaire d’État en charge de la gendarmerie pour mettre un terme aux agissements du défunt commandant. Dans la correspondance signée le 1er avril 2024, on peut y lire “Nous les populations de la ville de Betare-Oya nous sommes victimes au quotidien de la part du Commandant de brigade et de son élément Sanda.”
La correspondance dont ampliation a été faite à différentes autorités explique que “Il faut payer entre 100 et 500 mille pour retrouver la liberté même si on a pas commis la moindre faute, alors que les coupeurs de route demandent entre 100 et 200 mille Francs. Il (le commandant de brigade, Ndlr) est érigé en procureur, juge et agent d’exécution.” Une plainte restée sans suite, “provoquant des menaces d’attaques et morts mystiques chez certaines populations, soutient l’une de nos sources “
Des sources concordantes indiquent que certaines populations de la localité de Betare-Oya n’ont pas boudé leur satisfaction à l’annonce du commandant de la brigade de Gendarmerie de Betare-Oya dès l’annonce dans la soirée du 06 juin dernier.
