Par Joseph OLINGA N.
Les coordonnateurs de la Centrale syndicale du secteur public (Csp), Jean Marc Bikoko, de Nouveaux droits de l’homme (Ndh) du Cameroun, Cyrille Rollande Béchon et Un Monde avenir, Philippe Nanga entre autres, ont saisi le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, le 05 juin dernier, à l’effet de lui présenter les difficultés rencontrées par les Organisations non gouvernementales, les syndicats et les associations régis par la loi de 1990 au Cameroun.
Sous la houlette du regroupement dénommé “Action civile 237”, les associations observent “une détérioration progressive de cet espace civique sous l’effet de restrictions croissantes imposées par le ministère de l’administration territoriale (Minat).”
Dans une correspondance adressée au coordonnateur résidant du système des Nations-Unies au Cameroun, le ministre de l’administration territoriale indique sa volonté de “limiter l’activiste associative de maniere générale et spécifiquement le financement des Osc (Organisations de la société civile, Ndlr).”
Le collectif des Organisations de la société civile et des associations oeuvrant au Cameroun souligne que cette manoeuvre du Minat “pourrait avoir pour conséquence de mettre hors-jeu plus de 60 mille associations en action sur le territoire Camerounais, les privant ainsi des ressources essentielles pour jouer leur rôle.”
Dans la correspondance adressée au représentant résidant du système des Nations-Unies au Cameroun, le ministre de l’administration territoriale indique que le Cameroun compte 104 associations autorisées à œuvrer.