Par Julie Peh
Didier Ndengue ne se contente pas de briguer un poste ; il répond à un appel profond, presque intime, nourri par l’héritage laissé par les aînés du SNJC. Il le dit lui-même : “Les ignorer, c’est se mentir à soi-même”. Cette mémoire collective, ce flambeau transmis de génération en génération, il entend le préserver tout en l’adaptant aux réalités nouvelles du journalisme et du militantisme en milieu syndical.
À travers ses mots, transparait une fidélité sans faille au SNJC, souvent mise à l’épreuve par des sollicitations extérieures qu’il a toujours poliment refusées. “Mon cœur ne bat que pour le Syndicat nationale des journalistes du Cameroun “, affirme-t-il avec gravité. Un choix du cœur, mais aussi de raison, dans un contexte où les divisions internes n’ont jamais été aussi vives. Conscient des “fractures réelles” et des clans nés des dernières élections, Ndengue souhaite rassembler, retisser les liens brisés et accueillir tous les journalistes, sans exclusion, dans cette “maison commune” qu’est le SNJC.
Sa vision repose sur l’écoute, la transparence et la participation. Il promet une plateforme numérique pour assurer une communication fluide et une gestion claire des finances et des activités du syndicat. Il entend également renforcer les synergies entre les différents types de médias – écrits, numériques, audiovisuels, communautaires – afin que personne ne soit laissé en marge du combat syndical.
Porté par une vague de soutien spontanée et émotive, il mesure la confiance placée en lui. « Une sacrée pression », confesse-t-il, mais qu’il choisit d’embrasser avec humilité. Il se veut le porte-voix de tous ceux qui croient encore que l’engagement syndical peut être désintéressé, passionné et orienté vers l’intérêt collectif.
Sa candidature se veut un pacte avec ses pairs : redonner au SNJC-Littoral la force, la crédibilité et la cohésion qu’il mérite. Une promesse d’action guidée par la devise qu’il défend avec ferveur : « Solidarité renforcée et rayonnante ». Le ton est donné. À présent, la parole revient aux journalistes de la région du Littoral.