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Avec Saint-Eloi Bidoung
Dire du mal du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun devant un compatriote de la Région de l’Ouest, c’est comme blasphémer, dire que Jésus-Christ n’a pas existé devant un chrétien catholique. Les compatriotes de la Région de l’Ouest tiennent Maurice Kamto pour Messie. Celui qui devait venir et qui est venu, pour sauver les bamilékés impatients de pouvoir accéder au pouvoir depuis que la Nation camerounaise existe. Voilà ce qui signifie la « Renaissance pour Maurice Kamto ». Pas la « Renaissance » du Cameroun comme ils nous l’ont présenté avec ruse, malice et duplicité. Mais il s’agit de la « Renaissance » des Bamilékés, plus conquérants qu’avant, haineux, tribaliste. Même les plus insoupçonnés comme Alain, David, Hamann, Cédric, Célestine, carole,….pourtant, de véritables ethno-fascistes ethos-centristes et adeptes du « Bami-Power »
Les images des célébrations de la fête de l’Unité nationale dans des villes de la Région de l’Ouest, montrent bien que ce parti a son essence en pays grassfields et son président est plus tonique dans ses terres que dans les autres Régions. Voici le Cameroun que le « professeur » de droit ne pourra gérer du fait de l’essence tribale de ce mouvement sans élus, plus de zèle et sans ailes pour voler haut. Ça donne envie de donner raison à ceux qui parlent d’un « Mouvement pour la régression du Cameroun ».
Une brigade de BAS niveau
Un de nos relais dans la diaspora, nous révèle que la très bête et méchante Brigade Anti-Sardinards (BAS), cette bande de sans-papiers qui dorment sous les ponts et dans les halls de gares en Europe, pratiquement en deçà du seuil de pauvreté tolérable, qui n’a de tribune que les réseaux sociaux, est constituée dans son immense majorité de ressortissants de la Région de l’Ouest non-inscrits sur les listes électorales.
Des individus, de la racaille sans courage ni force, ni étoffe pour affronter le Cameroun en face, pour affronter le régime avec audace comme nous le faisons au prix de nos petites activités même de notre liberté, de nos économies, et de notre intelligence. La curieuse coïncidence est celle de la naissance du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, en même temps que celle d’une meute de braillards mal éduqués, parents à mi-temps, sans occupation ; même à temps partiel, des casseurs, capables de saccager même des missions diplomatiques du Cameroun dans leurs pays d’accueil. Des fous à temps plein.
Opérer une chirurgie pour séparer la BAS et le Mrc, ce serait une opération risquée. Ils sont partis des quatre coins de l’Europe, du voisinage de la France et, selon des informations sûres, de plusieurs pays africains et de villes de la Région de l’Ouest-Cameroun, pour assister à ce qu’ils ont eux-mêmes qualifié de « Méga meeting » à Paris. Les témoins sur la place parisienne nous révèlent qu’il était difficile de trouver sur le lieu du dernier rassemblement du Mrc, des camerounais parlant des dialectes autres que ceux utilisés dans la Région de l’Ouest du Cameroun.
Mrc, Un Mouvement pour le Repli Communautaire
Et nous revoici au temps des sauvages. Ces temps-là où le béti du Grand Sud regardait le bamiléké avec suspicion, avec aversion, adversité et avec des doutes. Ces temps maudits, quand le bamiléké de l’Ouest voyait dans le béti du Sud comme un impénitent vendeur de terrain, accompagnant un buveur de vin rouge sans toit.
Nous avons fait de la renaissance et nous y sommes revenus. Le paysan ou le grand homme d’affaire de la Région de l’Ouest ne peut pas être autre chose qu’un « pro-Kamo » ou au moins un militant du MRC ; le cultivateur ou fonctionnaire du grand Sud est naturellement un pro-Biya ou plus simplement un militant du RDPC. Ainsi identifiés, ces deux camerounais ne sont plus faits pour s’entendre, pour vivre ensemble. Voilà ce qui signifie la « Renaissance du Cameroun ».
Vivement que le temps de l’urne arrive bien vite. Ceux qui ont le pouvoir en ce moment le protégeront à tous les prix ; ceux qui pensent que leur temps est arrivé avec la « Renaissance » du Cameroun devront aller l’arracher. Pourvu que le Cameroun renaisse en paix, un et indivisible. C’est-à-dire sans Kamtouillage à tout vent.
Maurice Kamto : un provocateur, agitateur, manipulateur, usurpateur ou acteur ?
Il s’est encore fait expulser de la ville de Douala. On dirait qu’il aime être dans des situations compliquées. Sauf s’il est, ou aime être une victime intime du régime. Sauf s’il est un acteur de films en quête de célébrité.
Il n’y a jamais eu une sortie publique, une action politique publique du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun sans spectacle. Des observateurs politiques confessent que Maurice Kamto est un vendu, un provocateur. Il provoque les Forces de l’ordre, les autorités locales, les autorités du pays et surtout les militants du Rdpc. Il sait d’avance qu’il y aura des arrestations en cas de meetings mal encadrés, il sait qu’il y aura des heurts avec les policiers quand il force un meeting non autorisé par le sous-préfet. Il sait toujours qu’en demandant une autorisation de manifestation publique, le sous-préfet ne la lui accordera pour cause de « Risques de troubles à l’ordre public, Il mobilise ses troupes et ils s’en vont chercher la bagarre dans la rue.
Dans la rue, il sait que les policiers sortiront les matraques et chargeront avec les véhicules anti-émeutes. Maurice Kamto sait que La rencontre de ses troupes avec les forces de l’ordre fera le buzz des réseaux sociaux, sera relayée par les chaînes de télévisions et de radios d’ici et d’ailleurs et les canards d’ici se jetteront dans la mare.
On rappellera alors le musèlement donc fait l’objet le président du Mrc. On rappellera la frilosité à laquelle il contraint le régime en place.
Pour son dernier coup de « provoc »’ à Douala, il a bien organisé. Il savait qu’il sera expulsé une fois de plus ; Il a été bel et bien expulsé comme prévu. Et voilà la victime qu’il faudra sauver en octobre prochain, pace qu’il a trop souffert pour nous les camerounais. God !
Je n’ai pas reçu à temps l’information que j’attendais sur le nom de la maison de production qui finance les films de Maurice Kamto. Certains soupçonnent la Maison Rdpc de payer grassement et très discrètement les productions de l’acteur Maurice Kamto. Ils s’appuient, entre autres exemples, sur sa décision de renoncer à la participation du Mrc aux dernières élections législative et municipale.
Dans la presse locale et dans les milieux de l’opposition, on avait appelé cette décision « coup de théâtre ». C’était du cinéma. Le scénario aurait été écrit par un réalisateur de la maison Rdpc, membre du Gouvernement.
Ceux qui ont cette information ne s’accordent pas encore sur le montant de la production qui a brisé des carrières politiques de jeunes ambitieux du Mrc, enrichi davantage Maurice Kamto à titre personnel et découvert un brillant acteur de cinéma, qui a des chances de remporter un prix prestigieux au prochain festival «Ecrans Noirs » de Yaoundé, pour « l’ensemble de son désordre, de son égoïsme et de sa tribalité »
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