Par Joseph OLINGA N.
Trois jours après le début des mouvements de contestations des résultats de l’élection présidentielle donnant le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) gagnant, la hausse des prix des produits de première nécessité s’accentue, faisant craindre l’éventualité des manifestations contre la vie chère que le Cameroun a connu en février 2008. Pour tenter de mettre un terme à ses hausses progressives, le ministre du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana use de menaces vis-à-vis des opérateurs de ce secteur.
Le ministre du commerce a brandi, ce 30 octobre des menaces de fermeture des grandes surfaces, des supermarchés et des centres commerciaux. Des menaces qui achoppent néanmoins sur les décisions de fermetures exprimées par les promoteurs et gérants desdits établissements de commerce qui craignent de l’insécurité grandissante qui enfle dans les villes du Cameroun.
Situation similaire dans les marchés où les prix des produits connaissent des hausses vertigineuses faisant craindre d’un ras-le-bol des consommateurs déjà en mal de ressources leurs permettant de s’approvisionner.
La situation est telle que, les transporteurs en charge d’approvisionner les marchés ont décidé de garer leurs véhicules craignant pour d’éventuelles attaques et destructions. Une situation quoique minorée, pour l’instant, par les autorités laisse entrevoir l’éventualité d’une hausse des prix des produits pétroliers qui indubitablement va impacter sur le coût de la vie déjà insupportable pour des millions de camerounais.
