Par Ilyass Chirac Poumie
Près de 600 pèlerins ont décollé par un vol Camair-co affrété par leur ambassadeur, l’homme d’affaires Nji Soulé Fifen à travers la Fondation Fofis (Fondation Fifen Soulé). resté longtemps sans véritable activité, l’aéroport renaît au service d’un acte de foi et d’un réel besoin de mobilité. Pour les fidèles, ce départ représente un rêve accompli pour toute la région.
L’aéronef a effectué deux tours entre Douala et Koundja, par Koutaba sans incident tel que redouté par l’autorité aéronautique du Cameroun.
” Remerciez cet homme. L’autorité aéronautique a dit , un Boeing ne peut pas se poser sur le tarmac de l’aéroport de koutaba et il a dit je prends sur moi, je vais atterrir et décoller à koutaba avec le Boeing sans faute. 40 ans d’expérience nombre d’heure de vol incalculable, formateur international de l’aviation civile, pilote chevronné. DGA camair.co. Bravo commandant pilote Ngajuh Fochivé Alexandre,”
a lancé un responsable de Camair co qui a assisté aux négociations.
“En tant que ressortissant et notable de Koundja- Koutaba, c’est un peu comme le sentiment d’une mère qui a retrouvé son enfant perdu, car les populations de Koutaba étaient habituées à accompagner leurs pèlerins directement au village comme ce fut le cas pour mes 2 parents également, C’est la raison de cette une effervescence car l’aéroport qui était techniquement mort depuis plusieurs décennies a ressuscité; et également la joie de voir un fils du Noun prendre ses responsabilités en tant que pilote en cette circonstance.
Je pense pas que les gens doutent du fait que l’aéroport ne peut pas faire atterrir ou décoller un avion , C’est juste la joie de revivre les vieux temps qui redeviennent réalité!”Se félicite Claude Amza Mbouombouo, un jeune notable Bamoun vivant à New-York.
C’était un moment historique, plein de chagrin et de souvenirs, ce jour dans le département du Noun. Les pèlerins en route pour le Hadj 2025 ont décollé depuis l’aéroport de Koutaba, un site qui n’avait plus connu de vol depuis 1989. Une reprise d’activité exceptionnelle qui a attiré la curiosité et l’émotion des populations venues nombreuses assister à cet événement inédit.
Fermé aux vols depuis 1989, soit 36 ans, ce site a repris vie l’espace d’un instant pour permettre à ces fidèles d’accomplir le cinquième pilier de l’islam. Entre ferveur religieuse et souvenir historique, le décollage de cet aéroport abandonné depuis plus de trois décennies restera gravé dans la mémoire collective du Noun.
La deuxième vague de pèlerins décolle lundi, toujours à partir du même aéroport.