Par Joseph OLINGA N.
“Je puis vous assurer que ma disposition à vous servir demeure intacte et se renforce au quotidien face à l’ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés.”
Dixit Paul Biya, chef de l’État camerounais, au pouvoir depuis 42 ans. Une déclaration de candidature, pour l’élection présidentielle prévue en octobre 2025, en des mots à peine feutrés.
Au cours de sa traditionnelle adresse à la nation, le 31 décembre 2024, l’homme âgé de 92 ans apporte une réponse aux appels à candidature et aux motions de soutien lancés depuis quelques mois par des acteurs du sérail.
L’homme qui postule pour un septième mandat, sans discontinuer soutient que “Je suis particulièrement sensible au soutien massif que vous n’avez cessé de m’apporter toutes ces années.” Tout comme Paul Biya précise que “C’est la raison pour laquelle je n’ai ménagé aucun effort pour répondre à vos aspirations. Votre confiance m’honore et me sert de boussole dans l’action que je mène à la tête de notre cher et beau pays.”
L’annonce, visiblement attendue de ses lieutenants, a déclenché une vague de motion chez les membres du gouvernement et des cadres du parti présidentiel, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Quelques instants après l’allocution de celui qui est considéré comme l’un des plus vieux chefs d’États en exercice, Manaouda Malachie, ministre de la santé publique et personnalité ressource du parti présidentiel a écrit sur le réseau X que
“A présent, place aux stratégies pour assurer une brillante victoire en 2025 à notre candidat qui vient de répondre positivement à l’appel de la jeunesse.”