Par Zobel A Mbon.
Le système Licence-Master-Doctorat (Lmd) dans la sous-région Afrique centrale rencontre de nombreux défis. Tout d’abord, les universités africaines ont du mal à s’intégrer dans le système Lmd en raison de difficultés financières et d’infrastructures . Les effectifs des étudiants en constante augmentation, la gestion et la planification des étudiants posent également problème.
En outre, les universités africaines doivent faire face à des défis liés à la qualité de l’enseignement, notamment en raison du manque d’enseignants qualifiés et de la “fuite” des compétences . Les conditions de travail et les salaires des enseignants constituent également une préoccupation majeure.
Les barrières linguistiques constituent un autre obstacle, notamment entre les universités francophones et anglophones . Les différences dans les approches pédagogiques et les systèmes de gestion peuvent également créer des difficultés.
Enfin, la libéralisation de l’enseignement supérieur et l’émergence de structures privées d’enseignement supérieur posent des défis pour les universités publiques, qui doivent adapter leurs stratégies pour rester compétitives.Face à ces nombreux défis il était plus qu’urgent pour les experts de se retrouver autour d’une même pour trouver des solutions pour une sortie de l’impasse . D’où la tenue de l’atelier de restitution et de validation des résultats de l’évaluation de l’état de la mise en œuvre du système LMD tenu à Douala.
Les recommandations validées à l’issue dudit atelier visaient à améliorer l’harmonisation et la mise en œuvre efficace du système LMD dans les pays membres de la Cemac.
Elles portaient notamment sur
l’amélioration de la dimension professionnelle des formations: renforcer le lien entre l’enseignement supérieur et le marché de l’emploi pour mieux répondre aux besoins économiques et sociaux de la région .
Le rapprochement des systèmes d’enseignement supérieur : promouvoir une plus grande harmonisation régionale pour faciliter la mobilité étudiante et enseignante, ainsi que la reconnaissance des diplômes.La mise en œuvre des règles de mobilité : faciliter la circulation des étudiants et des enseignants au sein de la Cemac pour renforcer la coopération et l’intégration régionale .
Ces recommandations visent à renforcer la qualité et la pertinence de l’enseignement supérieur dans la sous région, ainsi qu’à promouvoir l’intégration sous régionale et la coopération entre les pays membres de la Cemac.