Par Serge Aimé BIKOI
D’emblée, Enow Abrams Egbe indique que la présentation du rapport non exhaustif de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 par le directeur général des élections permettra à l’ensemble des membres d’avoir une vue d’ensemble des aspects opérationnels réussis, ainsi que des difficultés rencontrées à différents stades, qu’il s’agisse de la révision des listes électorales, de la préparation et de la gestion du matériel électoral, de l’organisation matérielle du scrutin ou encore des aspects à améliorer en vue des prochaines consultations électorales. Pour le patron du conseil électoral d’Elections Cameroon, “ce travail de prospective devra s’appuyer sur les leçons tirées de l’élection afin d’améliorer nos modes opératoires, d’affiner la formation des acteurs du processus électoral, d’approfondir l’éducation civique et électorale et de renforcer la participation des femmes, des jeunes et des personnes handicapées à la vie électorale”.
Enow Abrams Egbe reconnaît que c’est à travers cette quête et ce questionnement permanents que l’organe en charge de la gestion du processus électoral continuera à consolider son professionnalisme et sa crédibilité des élections au Cameroun. Cette session de plein droit est aussi consacrée à l’analyse des rapports préliminaires des observateurs, d’une part, et des comptes-rendus de la descente sur le terrain effectuée par les membres du conseil électoral du 4 au 14 octobre d’autre part. “Ces rapports constituent, indique Enow Abrams Egbe, la base empirique de notre évaluation et permettent de mettre en lumière les aspects logistiques, techniques et humains des opérations électorales sur l’ensemble du territoire national. Tout ceci permettra d’identifier, clairement, les acquis et de déterminer les domaines qui nécessitent des améliorations conséquentes”.
Le patron du conseil électoral rappelle que la présente session de plein droit consiste à évaluer l’organisation du scrutin présidentiel et à réaffirmer la responsabilité commune des membres en tant que garant de l’intégrité électorale. La confiance placée en cette institution doit exhorter le patron et les différents membres du conseil électoral “à aller au-delà de la satisfaction immédiate, à se remettre en question avec objectivité et à renouveler, collectivement, son engagement en faveur de l’excellence”. “Que nos délibérations soient guidées par la vérité, l’équité et le désir constructif de faire en sorte que chaque élection à venir contribue à bâtir un Cameroun plus fort, plus uni, plus inclusif et toujours plus démocratique”, conclut Enow Abrams Egbe, qui “en appelle à la jeunesse citoyenne pour qu’elle œuvre au renforcement et à la préservation de la paix existante, mais surtout à la construction d’une paix durable, car la paix est le socle de tout développement”.
