Panorama papers
Par Joseph OLINGA N. À Foumban
Servi à la pistache, à la sauce d’arachide ou sauté aux épices locales, le Njapche plat traditionnel de référence chez les Bamoun est la star des tables du 548e festival Nguon.
La réputation de ce plat fait à base de feuilles de morelle noire, de pistaches, d’huile de palme des épices locales et, parfois d’arachides, est telle que les principaux orateurs de la cérémonie d’ouverture de la 548e édition du festival culturel des Bamoun ont tous trouvé la formule pour le conseiller aux festivaliers et autres visiteurs de cette rencontre désormais intégrée par l’Unesco au patrimoine culturel et immatériel mondial.
Le Sultan, roi des Bamoun, Nabil Mbombo Njoya souligne que cette spécialité gastronomique Bamoun est partie intégrante du savoir-faire culturel Bamoun.
Le porte-étendard de la culture Bamoun souligne que “La foire du Nguon célèbre aussi la richesse culinaire Bamoun.” La foire du Nguon c’est un espace où chaque plat raconte une histoire particulière de la culture Bamoun.
Toutefois, il n’ y a pas que le Njapche dans la culture culinaire Bamoun. L’inventaire fait par les fins gourmets de la gastronomie Bamoun conseillent aussi de faire la découverte du Shuem, plat fait à base de feuilles de melon, le Kouhere, gâteau de maïs ou encore celle du Quenouh, boisson locale faite à base de jus de canne à sucre.
La région par essence agricole propose de nombreuses tubercules ou du plantain pour accompagner les différents spécialités culinaires locales. Reste que, de loin, les fins connaisseurs de la cuisine Bamoun accordent la préséance au couscous constitué de manioc séché et de semoule de maïs ou de l’igname dont raffolent les fins gourmets.
Du reste, la diversité culinaire Bamoun intègre aussi les différentes spécialités culinaires du Cameroun. Une réalité vécue sur les tables du Nguon et les restaurants essaimés à travers la pittoresque ville de Foumban et les localités environnantes.
