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Par Joseph OLINGA N.
Paul Atanga Nji: le nom sonne la controverse au sein de l’opinion camerounaise. Décrié par certains et adulé par d’autres, le ministre de l’administration territoriale (Minat) se positionne, que l’on l’aime ou pas, comme l’une des principales pièces maîtresses du système Biya. Sa désignation en qualité de “représentant personnel” du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, aux obsèques du Pape François en fin avril puis, de nouveau à l’investiture du Pape Léon en mi mai est venu convaincre les plus sceptiques sur la place que le natif du département de la Mezam occupe dans le dernier carré du chef de l’Etat camerounais. Au Vatican, l’homme a même réussi à obtenir une audience avec le nouveau chef de l’église catholique. Un exploit souligné par les fins connaisseurs du Vatican qui situe cette rencontre dans la catégorie des exploits.
Des sources proches de la présidence de la République murmurent que le choix de l’actuel Premier ministre, Joseph Dion Ngute face à Paul Atanga Nji a été fait à la dernière minute. Ces sources soulignent que le chef de l’Etat camerounais a preféré confié à cet ancien de la présidence un rôle de terrain au regard du contexte sociopolitique et sécuritaire que connaît le pays depuis quelques années.
De l’avis de tous, l’homme voue une fidélité sans limite au chef de l’Etat camerounais, Paul Biya. Ancien ministre chargé de missions proche du président, Paul Atanga Nji cumule sa fonction de ministre de l’administration territoriale à celuil stratégique de Secrétaire permanent du Conseil national de la sécurité.
Souvent affublé de noms d’oiseaux et de reptiles à la reputation peu recommandable, les faits laissent dire que celui que certains nomme le chevalier du président joue son rôle à fond auprès de son employeur.
Le rôle de ce diplômé en économie sera sans doute scruté de près lors de l’élection présidentielle prévue au mois d’octobre prochain. Outre son rôle de coordination permanente avec les autorités administratives et traditionnelles locales qu’il reçoit régulièrement, Paul Atanga Nji reste au attendu dans l’organisation et la supervision de l’élection présidentielle d’octobre prochain dont les remous sont déjà perceptibles avant même la convocation du corps électoral.
Si l’homme suscite le débat dans la gestion et les relations mitigées qu’il entretient avec les formations politiques et les organisations de la société civile, l’on ne peut ignorer que ce militant engagé et membre du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a aussi pour missions assignéés par le président d’apporter sa contribution à la gestion des crises dans les gestions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, dans le Grand-Nord ainsi que les crises sporadiques à la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine.
Reconnu comme un inconditionnel ayant construit sa notoriété au service du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, le sémillant ministre de l’administration territoriale a en charge de présenter au président une copie sur les réformes a mettre en musique dans le cadre de l’administration territoriale et la décentralisation.
