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Cameroun | Henry Kejang: “Personne n’a démissionné parce qu’on a mis la caution à 50 millions de Fcfa”

Personne n'a démissionné parce qu'on a mis la caution à 50 millions de Fcfa

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Par Serge Aimé BIKOI

Dans un entretien exclusif accordé à Panorama Papers, le secrétaire national à la communication du Social democratic front (Sdf) soutient, contrairement aux rumeurs distillées dans l’espace public, qu’il n’y a eu aucune démission suite à l’imposition aux militants de la caution non remboursable pour être candidat à la candidature à l’élection présidentielle de 2025. H. Kejang répond aux questions de Serge Aimé Bikoi.

10.000 délégués sont attendus au congrès extraordinaire du Social democratic front (Sdf) le 1er mars 2025 au palais polyvalent des sports de Yaoundé. À 48 heures de la tenue de cet événement politique, quelle évaluation faites-vous de l’état des préparatifs de ce congrès extraordinaire ?

Henry Kejang : La première des choses est que l’année électorale, telle que prévue par les textes, surtout une année où va se dérouler la présidentielle, il faut un congrès extraordinaire pour choisir le candidat du parti qui va concourir avec d’autres candidats pour la présidentielle.Ce congrès extraordinaire est donc en droite ligne avec les textes. Depuis que le comité exécutif national a siégé, nous avons décidé de convoquer ce congrès extraordinaire avant les autres. Au regard des méthodes du Rdpc, on peut nous surprendre vu que personne ne maîtrise le calendrier électoral. Dans le but d’éviter ces surprises, Nous avons jusqu’à mi–juillet, au plus tard la fin du mois de juillet au regard des textes pour faire ce congrès et être prêt très tôt pour mobiliser les Camerounais pour tenir ce congrès extraordinaire.

Comment se déroulent les travaux en commissions en charge de l’organisation de ce congrès extraordinaire ?

H. K: Les travaux se déroulent bien. Il y a huit commissions qui sont à pied d’œuvre. Nous allons travailler de bout en bout jusqu’au jour dédié à l’organisation du congrès. Parmi les différentes commissions, il y a, entre autres, les commissions de mobilisation, des finances, de la restauration, de la sécurité, de la communication, de la logistique et transport. Nous attendons environ 10.000 délégués à ce congrès extraordinaire. La tâche n’est pas aussi facile parce mobiliser autant de personnes est une tâche ardue puisque nous avons choisi un candidat qui sera président de la République. Ces 10.000 délégués viennent de toutes les régions camerounaises. C’est un donc gros travail. Nous sommes en train de travailler pour avoir un grand congrès.

Y a-t-il des dissensions internes au sein du parti lorsque l’on sait que récemment, certains lanceurs d’alertes ont annoncé la démission des militants du Sdf.

H. K.: Non il n’y a pas eu de cas de démission. Personne n’a démissionné parce qu’on fixé le montant de la caution à 50 millions de Fcfa. C’était une fake New. Si vous regardez ces fausses publications de démission des militants et les textes du parti, vous verrez qu’il n’y a aucun organe appelé comité national du Mfoundi. Tout va bien. Pas de dissensions. Vous avez suivi la sortie d’un ancien membre du parti qui a quitté la maison. Ça ne le concerne plus.

Le montant de la caution pour être candidat à la candidature du parti, qui s’élève à 50 millions de Fcfa n’a-t-il pas créé des clivages internes et démobilisé certains militants?

H.K.: Nous avons déjà balayé cet aspect de la caution que des gens qualifient de non remboursable et d’exorbitante. Nous sommes déjà sur le terrain de la mobilisation des militants pour la participation à ce congrès. Il faut comprendre qu’en politique, il y a toujours des dissensions. Il peut avoir des divergences de vue. Nous avons évacué ces divergences d’opinions et nous sommes en train de regarder vers l’avant. Le jour-j, nous saurons qui sont ceux qui ont postulé.

35 ans après la naissance du Social democratic front (Sdf), le parti est-il toujours debout?

H.K.: Le Sdf is back. Vous voyez l’engouement partout. Vous savez qu’il y a eu la naissance du G27, les anciens membres exclus qui ont voulu fractionner le parti, mais ça n’a pas marché. Le Sdf est toujours debout. D’où la proclamation du nouveau slogan: “The Sdf is back”, entendez Le Sdf est de retour. Vous avez constaté, la dernière fois lors de la dernière réunion du comité national exécutif, que le quorum était largement atteint. Nous avons 83 membres du Nec, parmi lesquels 74 étaient présents. Les absents sont ceux qui sont à l’étranger, quelques cas de maladie et des cas d’empêchement pour ceux qui sont allés assister aux obsèques de leurs membres de famille. Le fait de vous dire que le quorum était largement atteint signifie que le Sdf is back. Nous ne sommes pas le parti sur les réseaux sociaux. Nous sommes le parti sur le terrain. Le train est , d’ores et déjà, en marche pour la prochaine présidentielle. Nous avons déjà recruté près de 75% des agents électoraux qui surveilleront le vote.

Propos recueillis par Serge Aimé BIKOI

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