Par Joseph OLINGA N.
“Dans la politique du fédéralisme communautaire, tous les camerounais seront appelés à s’installer partout où ils voudront. A s’intégrer partout où ils voudront.” Extrait du président national du Parti camerounais pour la reconstruction nationale (Pcrn), Cabral Libii Li Lingue, sur la chaîne de télévision Canal 2 International.
Le chantre du fédéralisme communautaire souligne néanmoins que ” En revanche, il n’y a absolument aucun inconvénient à ce que lorsque l’on exploite de l’or ou le pétrole dans une région communautaire, que 30% de cette exploitation profite d’abord à la région où l’exploitation est faite.”
Inscriptions aux liste électorales.
Âgé de 45 ans, le candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain, appelle néanmoins les jeunes à s’inscrire aux listes électorales. De même que le président national du Pcrn tranche sur le débat relatif au conflit générationnel.
“Il ne faut pas croire que si je suis président de la République, le pays ne sera gouverné que par des gens de 18 ans (…) Où que je sais-je encore.”
Le jeune candidat, appelle au renouvellement du personnel dans la gouvernance des institutions républicaines. “Nous pouvons construire le Cameroun avec une énergie nouvelle, une fraîcheur, une intelligence nouvelle, mais aussi avec l’expérience.”
Le candidat à l’élection présidentielle rappelle que “4’5 millions de jeunes ne sont pas encore inscrits sur les listes électorales.” Des jeunes contenus dans la tranche 20-35 ans auxquels des discours politiques font croire que “Ça ne sert à rien, ton vote ne sert à rien, les choses ne changeront pas.”
Un discours aux antipodes du précurseur du Mouvement 11 millions d’électeurs à l’aune de l’élection présidentielle de 2018 qui réitère que “Il ne faut surtout pas y croire. Il faut se lever. Et ensemble, On va changer le Cameroun.”