Par Ilyass Chirac Poumie
Dans un texte intitulé « Le président Paul Biya n’a qu’un seul maître : le peuple souverain », le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, a réaffirmé son soutien au chef de l’État et salué la réélection de ce dernier au scrutin présidentiel du 12 octobre 2025.
L’universitaire met en garde contre « le désordre, l’anarchie et la chienlit », estimant qu’aucune nation ne peut se construire dans la violence. Selon lui, la paix reste le socle du vivre-ensemble camerounais : « Rien ne vaut la paix. C’est grâce à elle que tout être humain peut se nourrir, se soigner et vivre sereinement. »
Dans sa tribune, Fame Ndongo fustige ceux qui « prônent la violence, le désordre ou le chaos », les accusant de ne pas aimer le Cameroun. Il appelle à une « union sacrée » autour du président Biya, réélu démocratiquement, et à un engagement collectif dans le « septennat des grandes espérances ».
Soutenant que « le chef de l’État n’a qu’un seul maître, le peuple souverain », le ministre conclut sur un appel à la cohésion nationale : « Notre pays est un havre de paix. Il le demeurera par la volonté du peuple qui vient de réélire le chef de l’État au suffrage universel direct. » Proche collaborateur de Paul Biya et membre influent du Comité central du Rdpc, Jacques Fame Ndongo est connu pour ses sorties médiatiques en faveur du président.
Sa tribune intervient dans un climat post-électoral tendu, marqué par des contestations et des appels à la désobéissance civile lancés par l’opposition. Le ton de son texte vise à réaffirmer la légitimité du chef de l’État et à mobiliser les partisans du régime autour du mot d’ordre : paix, travail, patrie.
