Par Léopold DASSI NDJIDJOU au Jeicom
Au cours de la phase protocolaire d’ouverture, où une brochette des membres du gouvernement l’accompagnait au Palais des congrès de Yaoundé, le chef traditionnel dans le Ndian a chanté l’hymne de la Décentralisation. Dans son allocution de circonstance, celui qui est par ailleurs le chef du Conseil national de la décentralisation a indiqué qu’avec le vote de la loi sur la finance locale, la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées (Ctd) qui permet une coopération décentralisée, l’option du Cameroun pour la forme d’un État unitaire décentralisé, connaît une avancée certaine.
En coupant le ruban de lancement, il avait été d’ailleurs rappelé que les la première édition des Jeicom a eu lieu en 2021 et la seconde en 2023 avec plus de 17 entreprises directement liées au Cac 40 en France et une vingtaine des membres du gouvernement. L’édition de 2025 est placée sous le signe de la concrétisation. Il convient de relever que le le Maire de la ville de Yaoundé a accueilli le Pm et tout le gratin des invités.
Après lui, s’en est suivi tour à tour le président national des Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc), Augustin Tamba, le directeur général de Feicom, Philippe Camille Akoa qui a révélé qu’une enveloppe de 512 milliards de Fcfa a servi au financement des communes l’année dernière. Quant à l’ambassadeur de France au Cameroun, il a insisté sur la diplomatie des territoires avant de préciser que son pays intervient auprès des collectivités territoriales décentralisées dans les secteurs de l’eau, de l’agriculture, de la gouvernance, de l’énergie à l’exemple du barrage de Nachtigal. Il a ajouté que la diaspora camerounaise est une force économique indéniable pour le pays et spécifiquement pour les Ctd.
L’ambassadeur de L’Union européenne a souhaité qu’au cours des trois journées, il y ait la signature des contrats porteuses d’espoir pour l’avenir aux différentes communes. Le chef de la délégation marocaine est allé dans le même sens.