Par Mon’Esse
Le Conseil national de la communication (Cnc) du Cameroun a, lundi, annoncé des «sanctions exemplaires» seront prises à l’encontre des auteurs et relayeurs de discours incendiaires, en violation des principes éthiques et déontologiques régissant les médias.
Dans un communiqué à l’intention des promoteurs et professionnels du secteur, le régulateur constate la multiplication dans les médias classiques et sur les réseaux sociaux de discours incitant à la haine tribale et à la division.
En cette année charnière où le pays se prépare à une élection présidentielle, le Cnc estime que «ces dérives constituent une menace grave pour la paix et la stabilité sociale».
Rappelant que la liberté de la presse ne saurait en aucun cas servir de prétexte à la propagation de propos dangereux et irresponsables, il en appelle à la rigueur et au professionnalisme des acteurs des médias, invités impérativement à respecter les lois et règlements de la République, les règles déontologiques de leur métier et à s’abstenir de diffuser tout contenu susceptible de troubler le bon ordre social.
Le Cnc, rappelle-t-on, avait déjà en janvier 2024 émis la même mise en garde contre les mêmes acteurs, à l’heure où les discours haineux et le tribalisme battent leur plein dans l’audiovisuel du pays.