Par Zobel A Mbon
Elle avait ironisé sur le fait que le vêtement était trop grand et semblait conçu pour des morphologies masculines. Cette remarque a été perçue comme une insubordination par la Fédération camerounaise de football .
L’affaire a débuté lorsqu’une vidéo de Colette Ndzana est devenue virale sur les réseaux sociaux. On y voyait la joueuse plaisanter sur la taille de son polo d’entraînement. Cette critique légère a cependant déclenché une tempête, et la Fecafoot a décidé de prendre des mesures contre elle. Lors du match amical contre le Maroc le 8 avril dernier, la très expérimentée défenseure de Reims en France a été contrainte à rester sur le banc de touche.
Certains supporters et observateurs estiment que Colette Ndzana a le droit d’exprimer son opinion sur l’équipement fourni par la Fecafoot.
D’autres pensent que la fédération a réagi de manière excessive et que cette décision est une atteinte à la liberté d’expression de la joueuse.
La mise à l’ écart de Colette Ndzana pourrait avoir des conséquences sur la dynamique de l’équipe et sur les performances des joueuses.
Ce n’est pas la première fois que la Fédération camerounaise de football fait taire les voix dissonantes. Cependant, cette affaire met en lumière les dérives autoritaires de la fédération et la nécessité de repenser la gestion de l’équipe pour favoriser l’écoute et la critique constructive .