Par Léopold DASSI NDJIDJOU
Tomaïno Ndam Njoya n’est pas allée de main morte pour imposer désormais à tous les commerçants de vivres qui traînent les pieds à rejoindre le nouveau marché flambant neuf avec toutes les commodités dont la réception a eu lieu l’année dernière. Elle a ainsi rassuré les commerçants qui sont venus étaler leurs griefs contre ceux des leurs qui refusent de quitter le Marché historique. C’est désormais un acquis que tout vendeur de vivre surpris au Marché historique de Foumban, opérant par l’étalage ou dans une brouette comme on l’a observé depuis la délocalisation, aura fort à faire à la Police municipale et sera lourdement sanctionné.
Dans la ville de Foumban, tous les vivres sont vendus au Marché des vivres. Par conséquent, tous les vivres saisis au Marché historique seront détruits: et les voitures les transportant mises en fourrière. Bien plus, les grossistes du Marché des vivres qui ne sont pas autorisés à vendre au détail, doivent adresser au régisseur de ce marché la liste de leurs clients de détails opérant dans les marchés des quartiers.Il s’ensuit que les marchés des quartiers sont agréés ou crées par la mairie. Sur le site du marché, aucun étalage des vivres ne sera toléré au sol et en dehors des hangars.
Il est aussi formellement interdit de vendre dans les brouettes aux marchés et dans les rues à Foumban. Par ailleurs, tous les commerçants qui occupent l’emprise de la Cour des Balafons, l’esplanade de la Mosquée centrale, sont une fois de plus, appelés à se conformer à la délocalisation. Pour terminer, le premier magistrat de la ville martèle que tous les contrevenants s’exposent aux mesures et sanctions en vigueur. Sale temps pour les commerçants inciviques à Foumban.