Par Joseph OLINGA N.
Au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), les regards sont rivés vers les élections municipales et législatives prévues début 2026. Mais avant, le parti doit désigner son chef de file pour ces échéances.
Démissionnaire stratégique pour postuler à l’élection présidentielle du 12 octobre dernier, l’ancien président du Mrc, Maurice Kamto bénéficie d’une dérogation particulière du directoire lui permettant de revenir à la tête du parti. Mais entre une aventure électorale infructueuse et l’intérim assurée par Mamadou Yakouba, beaucoup d’eau a coulé dans le Mrc et, Maurice Kamto ne jouit plus intégralement de l’aura dont il était crédité avant sa mésaventure en qualité de candidat présenté par le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie+Manidem) à l’élection présidentielle.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun a vu deux camps se former. Et, quoiqu’une résolution permette à Maurice Kamto de revenir aux affaires, le parti est visiblement divisé entre les tenants de la continuité avec Mamadou Mota et, d’autres part, des inconditionnels de Maurice Kamto.
A quelques mois des élections municipales et législatives, nombreux parmi les militants restés fidèles au parti, après les vagues de départs survenues au lendemain du refus de Maurice Kamto de mener les troupes à l’assaut des mairies et du parlement nourrissent quelques réserves sur sa capacité à rassembler les troupes afin de mieux faire qu’en 2020.
Du coup, la convention nationale prevue le 29 novembre prochain, loin d’être une formalité, s’annonce une autre étape décisive pour la dynamique de cette formation politique ouvertement partagé entre les pro Kamto et les défenseurs d’une nouvelle dynamique avec l’actuel président par intérim Mamadou Mota.
