Par Joseph OLINGA N.
Dans une communication publiée sur son mur Facebook ce 25 septembre, l’avocate Maître Ndocki Michèle se veut sans ambiguïté. “Nous ne cherchons pas à remplacer Elecam ou le Minat.” L’avocate explique que son initiative a pour objectif d’exercer son droit constitutionnel de citoyen en matière d’observation, de documentation et de protection de la vérité issue de l’expression des urnes.
L’avocate au Barreau du Cameroun souligne que son action est motivée par le constat de la tradition de trucage des élections au Cameroun. ” Depuis des décennies, les camerounais disent : “Les élections sont toujours truquées.” Cette année, nous disons : pas si les citoyens prennent leurs responsabilités.” A-t-elle souligné.
A l’initiative du mouvement “Disô”, Maître Ndocki Michèle entend former et inviter des volontaires aux techniques d’observation et d’enregistrement des résultats des élections. Dans la perspective de l’élection présidentielle du 12 octobre prochain, le mouvement Disô va utiliser la technologie “pour garantir transparence et crédibilité ” du scrutin.
L’avocate qui s’inscrit à l’opposé des assertions du ministre de l’administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji déduit que “Si protéger la vérité du vote fait peur à ceux qui détiennent le pouvoir, cela prouve seulement à quel point notre action est nécessaire.”
Lors d’un séjour de travail avec les personnels de l’administration et ceux des forces de l’ordre, le 24 septembre dernier à Douala, le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji a énoncé relative à l’initiative de Maître Ndocki Michèle pour indiquer qu’elle n’a pas le droit d’accréditer des observateurs lors de l’élection présidentielle du 12 octobre prochain.
