Par Ilyass Chirac Poumie
À quelques semaines du scrutin du 12 octobre, la nervosité monte dans les rangs du Rdpc. Un partisan du parti au pouvoir, décrit comme
« physiquement approximatif et intellectuellement vide »,
a déclenché la colère sur les réseaux sociaux et dans les milieux politiques.
Installé à Yaoundé, il a menacé d’expulser du Haut-Nkam tous ceux qui n’en sont pas originaires si le Rdpc venait à perdre dans ce bastion. Une sortie perçue comme une tentative d’intimidation, mais surtout comme une dérive communautaire aux relents inquiétants.
Dans un registre outrancier, ses détracteurs le qualifient de « wolowosss éternelle tchiza » et ironisent même en l’invitant à s’unir à l’opposant Elimbi Lobe « pour faire des enfants qui leur ressemblent ».
Au-delà de la virulence, ces menaces illustrent l’état de fébrilité d’une frange du Rdpc, consciente que la bataille électorale s’annonce rude dans le Haut-Nkam.
