Cameroun > Présidentielle: Le Pcrn se désolidarise des propos de Fabrice Toueli appelant à recourir à « la force » pour le départ de Biya

Par Sandra Embollo

«Le Comité d’Éthique et de Surveillance du Pcrn souhaite exprimer sa plus vive désapprobation suite aux propos tenus par le camarade et Député suppléant l’Honorable Fabrice Toueli en date du 09 mars 2025 dans un vidéogramme en circulation sur les médias sociaux. Ces propos appelant à « la force » ne reflètent aucunement les valeurs et les principes du Pcrn ainsi que ceux de son leader L’Honorable Cabral LIBII. Nous nous désolidarisons entièrement de ces déclarations, qui sont aux antipodes de l’esprit de tolérance, de dialogue et surtout de réconciliation que nous chérissons tant dans notre parti », indique la formation politique dirigée par Cabral Libii.

« En guise de rappel, le camarade Fabrice Toueli a affirmé, dans son propos liminaire, parler en son nom propre. « Ce que je vais dire engage ma personne et non le parti auquel j’appartiens », a-t-il réitéré. Quand bien-même ce serait le cas, en sa qualité de militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale et d’élu, il ne pourrait se permettre d’utiliser des éléments de langage impropres à notre dynamique ».

rappelle le Pcrn.

Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) rappelle à l’intention de ses militants qu’ils « sont tenus de respecter scrupuleusement des règles de déontologie et de communication établies par notre organisation politique. Nous ne tolérons et ne tolérerons aucune forme de discours haineux, discriminatoire ou appelant à quelque forme de violence que ce soit. »

Le PCRN promet d’ailleurs que Comité d’éthique et de surveillance « prendra toutes les mesures nécessaires pour garantir le respect de ces principes par nos militants. »

« Le Président du Pcrn, l’Honorable Cabral Libii, a toujours mis un point d’honneur, dans chacune de ses sorties, sur le vote des compatriotes et la surveillance dudit vote comme seuls moyens d’accession à la tête de l’Exécutif de notre pays. Au Pcrn, nous ne croyons ni en la violence, ni à la force. Nous croyons en l’alternance par les urnes ».

indique le communiqué.

Communiqué du Comité d’éthique et de surveillance du Pcrn