Par Ilyass Chirac Poumie
C’est un incident qui n’est pas passé inaperçu. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Brenda Biya a partagé sur ses réseaux une courte séquence vidéo à caractère personnel avant de la supprimer quelques minutes plus tard. L’extrait, relayé par de nombreux internautes avant sa suppression, a aussitôt déclenché un flot de réactions contrastées : entre incompréhension, moqueries et appels à la compassion.
L’affaire survient dans un contexte déjà tendu. La jeune femme venait tout juste de présenter sa compagne à sa mère en Suisse, un geste interprété comme une affirmation publique de leur relation. Selon plusieurs sources proches, la publication de la vidéo pourrait être liée à une dispute conjugale, bien que Brenda Biya n’ait fait aucun commentaire officiel depuis.
Sur les plateformes, les partisans d’un respect de la vie privée dénoncent une chasse au scandale, tandis que d’autres y voient un nouvel épisode d’une personnalité souvent décrite comme imprévisible et sans filtre.
Jusqu’à présent, ni la présidence ni l’entourage de Brenda Biya n’ont réagi officiellement. En revanche, de nombreuses voix appellent à la modération et rappellent que la diffusion non maîtrisée d’images personnelles peut avoir des conséquences durables, même pour les figures publiques.
Brenda Biya, rappeuse et influenceuse, s’est imposée ces dernières années comme une voix singulière et rebelle dans un environnement politique marqué par la réserve. Fille du président Paul Biya et de la Première Dame Chantal Biya, elle vit entre Yaoundé et Genève. Habituée aux coups d’éclat médiatiques, elle défend publiquement sa liberté de ton et son droit à la différence, dans un pays où la question des libertés individuelles reste encore très sensible.
