Par Ilyass Chirac Poumie
Issa Tchiroma Bakary a, dans une allocution très suivie, appelé ouvertement ses adversaires à « venir l’interpeller » s’ils estimaient avoir des raisons légales de le faire, déclarant :
« S’ils veulent m’interpeller qu’ils viennent chez moi, je suis Tchiroma. S’ils ne savent pas ce que c’est qu’un Tchiroma, qu’ils viennent. »
Par cette provocation, le candidat met en avant sa confiance publique et inverse la pression politique, alors que les débats autour des résultats de la présidentielle restent vifs. Son intervention intervient dans un climat tendu, marqué par des accusations mutuelles entre acteurs politiques et des mouvements de rue dans plusieurs localités.
Tchiroma persiste à clamer la victoire et appelle ses partisans à la vigilance tout en demandant le respect de l’ordre public ; ses propos ont été perçus par certains observateurs comme une stratégie visant à galvaniser son camp face aux menaces d’inculpation ou d’arrestation.
Issa Tchiroma Bakary, figure politique du Grand Nord et ancien ministre, a revendiqué la victoire à l’issue de l’élection présidentielle, déclenchant une série de prises de position publiques et de mobilisations dans plusieurs regions du pays.
Les autorités officielles poursuivent la compilation et la publication des résultats définitifs, tandis que la scène politique reste polarisée entre partisans de l’opposition et soutiens du pouvoir sortant. Les prochains jours seront déterminants pour la tournure que prendra la crise post-électorale.
