Par René Mbarga
Fonctionnaires de police en service au commissariat du 9ème arrondissement de Douala, les inspecteurs deuxième grade Nguekui Marinette et Kako Stanford passaient en jugement, au tribunal de grande instance du Wouri, mercredi matin. Le 17 novembre 2021 entre 17 heures 30 minutes et 19 heures, les mis en cause avaient torturé mortellement, le sieur Nzimou né le 28 février 1984 à Babadjou – Mbouda; au commissariat de sécurité publique du 9ème arrondissement de Douala, leur unité d’attache.
300 millions Fcfa de dommages et intérêts…
D’après le certificat médico légal signé par le docteur Kom Patricia, sieur Nzimou était mort des suites de traumatismes subis. À la lecture de l’avis publié par Mandela center international, lors de son séjour dans ce commissariat, le défunt avait subi des passages à tabac, avec usage sauvage et barbare de gourdins, matraques, barres de fer. Partie civile dans ce procès, la famille du défunt exige des dommages et intérêts de 300 millions de Fcfa à l’État du Cameroun (Dgsn).
Pour rappel, signataire de plusieurs mécanismes de lutte contre la torture, ce phénomène est un délit violemment réprimé par le cadre juridique en vigueur dans le pays.