Panorama papers
Par Julie Peh, De retour de Yaoundé
La mise en œuvre du pacte citoyen et de la solution 25 nécessite une organisation stratégique qui tire les leçons des échecs et succès enregistrés par les offres d’alternance antérieures observées au Cameroun et dans le monde.
Pour l’administrateur civil, le changement ne doit pas se limiter à un homme, mais plutôt à un système. Il préconise la suppression de la redevance audiovisuelle et son partage afin de promouvoir un meilleur accès à l’information. “Si la presse ne joue pas son rôle, rien n’ira”, a-t-il déclaré, faisant allusion à l’affaire Martinez Zogo et aux nombreux journalistes camerounais décédés à cause du système actuel.
Le journaliste, selon lui, a pour objectif principal l’information. “Êtes-vous prêt à fabriquer l’homme de 2025 ?”, a-t-il demandé, soulignant que si les choses traînent aujourd’hui, c’est parce que la presse a failli à son rôle. Il a aussi interrogé sur l’utilisation de la Tribune, plateforme médiatique, pour toucher le peuple camerounais, qui détient la clé du changement.
Pour Valère Bessala, le 4e pouvoir, qui est la presse, doit jouer son rôle pour que la société puisse évoluer. “Si le 4e pouvoir ne joue pas son rôle, nous resterons des bavards du dimanche”, a-t-il conclu.
En outre, le président du parti Jouvence a évoqué les raisons qui l’ont poussé à ne pas adhérer au projet de transition parmi lesquels le dérogé de transition, qui, selon lui, suppose un accident. Cela l’a amené à s’interroger sur l’avenir politique du Cameroun avant 2025.
Pour conclure, Valère Bessala a appelé à un changement profond dans le paysage médiatique camerounais afin de promouvoir l’accès à l’information et rétablir la justice. Il souligne l’importance du rôle de la presse dans la société et invite à une réflexion sur l’avenir politique du Cameroun.
