Par Julie Peh et Bfmtv
Reprendre le pouvoir, mais pas que. Candidat à l’éléction présidentielle, Donald Trump veut retrouver la Maison Blanche, qu’il a occupée de 2017 à 2021. S’il est élu, le milliardaire républicain entend aussi continuer sa vendetta contre Joe Biden, actuel président des États-Unis. En cas de victoire en 2024, Donald Trump a promis dans un post sur son réseau social lundi, de nommer un “procureur spécial” pour poursuivre en justice Joe Biden et sa famille.
Donald Trump accuse le démocrate, contre lequel il a perdu l’élection présidentielle en 2020, d’être à l’origine des différentes enquêtes le visant. Selon le républicain, les affaires sont un moyen pour Joe Biden de réduire les chances de son principal opposant dans la course à la Maison Blanche.
L’ancien président républicain est inculpé au pénal pour une affaire remontant à 2016: il lui est reproché un versement de 130.000 dollars à l’actrice et réalisatrice de films pornographiques Stormy Daniels. L’argent versé serait issu des fonds de sa première campagne présidentielle. Ce qui serait illégal.
Donald Trump est aussi visé par la justice fédérale. Le milliardaire a annoncé la semaine dernière son inculpation dans l’affaire des archives de la Maison Blanche. L’ex-président est accusé d’avoir emporté des documents confidentiels à son départ en 2017, et refusé de les rendre en dépit de multiples requêtes des autorités. Ces deux affaires sont historiques: jamais un ancien président des États-Unis n’avait été inculpé, que ce soit au pénal ou au fédéral.
Dans les deux cas, Donald Trump affirme qu’il est “innocent” et dénonce une “escroquerie” et une “ingérence électorale” orchestrées par des “voyous” avant la présidentielle de 2024, à laquelle il s’est déclaré candidat. L’ancien président s’exprimera ce mardi (dans la nuit de mardi à mercredi, heure de Paris) après sa comparution devant un tribunal de Miami dans l’affaire des archives de la Maison Blanche.
Donald Trump n’en a probablement pas fini avec les problèmes judiciaires. Une procureure de Géorgie doit en effet annoncer d’ici septembre le résultat de son enquête sur les pressions qu’il a exercées pour tenter de changer le résultat de la présidentielle de 2020.
