Par Arlette Akoumou Nga
En France, la Confédération générale du travail (la Cgt), Force ouvrière, Solidaires et la FSU, premier syndicat de l’éducation, ainsi que des organisations de jeunesse dont l’Unef, l’Union étudiante ou le MNL, le Mouvement national lycéen, ont lancé un appel commun pour défendre une hausse des salaires et des pensions de retraites. Ou bien encore la paix dans le monde.
Ce 1er-Mai aura pour mot d’ordre cette année en France, la lutte « contre l’extrême droite, pour les libertés et la justice sociale ». Si les revendications au niveau national porte sur la réforme des retraites et les plans sociaux, l’intersyndicale formée par la CGT, Solidaires et FSU ont invité des syndicats internationaux qui seront présents dans les cortèges, compte tenu du contexte mondial qui pèse sur les travailleurs.
C’est un premier mai qui est beaucoup plus marqué par la situation internationale. Il s’agira d’exprimer notre solidarité avec nos frères ukrainiens
« Le 1er-Mai : un jour chômé »
De son côté, la Cfdt appelle à rejoindre les cortèges, pour revendiquer une Europe plus protectrice pour les travailleurs. Aux côtés des organisations syndicales, les quatre forces de gauche qui composent le Nouveau Front populaire défileront également, dans les rues. Pas de mot d’ordre unique. Mais tous les syndicats s’opposent à un assouplissement du Code du travail, selon lequel, le premier mai est un jour férié et chômé.
Des sénateurs et le gouvernement réclament que certains commerces, comme les boulangeries et les magasins de fleurs, déjà autorisés à ouvrir le dimanche, puissent aussi le faire, le 1er-Mai. Cette revendication sera au cœur des cortèges. Tout comme le refus des 40 milliards d’économies budgétaires, prévues sur les dépenses publiques. Des coupes qui devraient viser en premier lieu les collectivités locales et les services publics.