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Coupe du Monde | Stian Gregersen rêve de la Norvège à la compétition

Stian Gregersen parle d'Erling Haaland, des chances de qualification de la Norvège pour la Coupe du Monde 2026 et de ses ambitions avec l'Atlanta United. FIFA Stian Gregersen débute sa deuxième saison en MLS, sous les couleurs de l'Atlanta United Le défenseur de 29 ans est l'un des cadres de l'arrière-garde de l'équipe de Norvège Il se confie sur la victoire contre l'Inter Miami en séries éliminatoires et sur le génie d'Erling Haaland.

by Panorama papers
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Par Panorama Papers, Avec Fifa

Stian Gregersen vit une période exceptionnelle, en club comme en sélection. Il évolue en Major League Soccer (MLS) avec l’Atlanta United, disputant ses matches dans la sublime arène d’Atlanta qui accueillera des rencontres de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™, mais aussi de la Coupe du Monde de la FIFA™, l’année prochaine. Et lorsqu’il est en sélection, le défenseur central norvégien de 29 ans profite des exploits retentissants d’Erling Haaland.

Cette année est cruciale dans les deux aspects de la double vie de Gregersen. La Norvège va, d’une part, tenter de se qualifier pour la Coupe du Monde pour la première fois depuis 1998. De son côté, Atlanta United visera un deuxième titre en Coupe MLS, sous les ordres du nouvel entraîneur norvégien Ronny Deila, après avoir battu l’Inter Miami de Lionel Messi (2-1) au premier tour des séries éliminatoires de la Coupe MLS 2024. Gregersen s’est confié longuement à la Fifa sur ses ambitions en club comme en sélection, et sur le plaisir d’évoluer aux côtés d’Haaland à l’entraînement.

Panorama Papers, Avec Fifa : Stian, on imagine que vous avez hâte de débuter la saison avec Atlanta…

Stian Gregersen : Oui ! C’est une nouvelle saison, avec un nouvel entraîneur. Nous avons beaucoup de choses à prouver et nous devons progresser, évidemment. Mais je pense que ce sera le cas cette saison, surtout sous les ordres [de Deila], qui arrive avec ses idées.

Que pensez-vous de votre première saison à Atlanta, l’an dernier ?

J’ai découvert un nouveau pays, tout était nouveau. On a vécu une saison difficile, en dents de scie, on a changé d’entraîneur… Mais au final, on a quand même atteint les séries éliminatoires : c’était une belle réussite. On a battu Miami – c’était énorme, mais on n’a pas pu aller au bout. J’ai engrangé beaucoup d’expérience. Ce championnat est très disputé, que vous affrontiez les leaders ou la lanterne rouge. Le niveau de toutes les équipes est très proche. C’est la plus grande différence entre la MLS et les autres championnats dans le monde.

Qu’avez-vous ressenti en éliminant Lionel Messi et l’Inter Miami au premier tour des séries éliminatoires de la Coupe MLS ?

C’était énorme. Ils avaient un gros avantage sur nous, car ils disputaient les deux matches à domicile, mais on a livré de très bonnes prestations. Personne ne croyait en nous, à part nous ! Et nous avons réussi.

Vous aimez le style de jeu pratiqué en MLS ?

Oui, c’est un peu différent. J’aime le jeu pratiqué ici, c’est un peu plus du football champagne : ça va d’une extrémité à l’autre tout le temps, alors qu’en Europe, le jeu est plus contrôlé.

Avez-vous été surpris de découvrir combien Atlanta adorait le football ?

C’est une très grande ville et les fans sont incroyables. Ce sont les meilleurs du championnat : d’ailleurs, c’est ici qu’on enregistre les plus grosses affluences. Mais là aussi, c’est un peu différent de ce qu’on peut vivre en Europe. Ici, les supporters sont derrière vous, quels que soient vos résultats. En Europe, si vous perdez deux matches, ils vous le font savoir, pas vrai ? J’aime les deux, mais le mieux, c’est de rester soudés, d’aller au combat ensemble, en tirant dans la même direction. Parce qu’on a besoin des fans : sans eux, le football serait ennuyeux.

Vous aimez jouer au Mercedes-Benz Stadium ?

Je crois que le Mercedes-Benz Stadium est le meilleur stade des États-Unis… et de loin, pour être honnête. Ce stade est tellement puissant. Le toit est rétractable : je pense que ce sera bien pour la Coupe du Monde, car il peut faire très chaud et humide en été, ici. Je suis sûr que tous les joueurs vont adorer ce stade autant que nous.

Vous imaginez-vous y jouer un match de Coupe du Monde avec la Norvège ?

Pénétrer sur ce terrain avec le maillot de la Norvège, ça serait un rêve ! On en a parlé lors du dernier rassemblement, parce qu’on a maintenant une deuxième chance de se qualifier, grâce à notre victoire dans notre groupe en Ligue des Nations [de l’Uefa]. La Norvège est absente de la Coupe du Monde depuis plus de 20 ans, mais cette fois, je pense qu’on peut s’y qualifier, surtout vu notre effectif.

Que pensez-vous de vos adversaires dans les qualifications pour la Coupe du Monde : Estonie, Israël, Moldavie, ainsi qu’Italie ou Allemagne ?

Face à l’Allemagne ou l’Italie, ce sera difficile, car ce sont de grandes nations de football. Les autres équipes sont davantage à notre portée, mais ce seront aussi des matches difficiles. C’est la différence entre le football de clubs et le football de sélections : les équipes sont plus organisées, c’est plus difficile. S’il fallait choisir entre l’Allemagne et l’Italie, je pense que les Italiens correspondent mieux à nos qualités.

Que représenterait une qualification en Coupe du Monde pour les Norvégiens ?

Tout le monde deviendrait fou ! Ça fait plus de 20 ans qu’on ne l’a pas disputée, tout le monde en parle. On a une nouvelle génération, avec Haaland, [Martin] Ødegaard, [Alexander] Sørloth et [Antonio] Nusa. On a tellement de joueurs de talents… donc je pense qu’on mérite de se qualifier pour un tournoi.

Ça fait quoi de jouer en sélection avec Haaland, l’un des meilleurs attaquants du monde ?

C’est génial de jouer avec lui ! On était coéquipiers en équipes de jeunes à Molde, donc on se connaît depuis longtemps. Mais son parcours, c’est ahurissant. Il a franchi les étapes pour devenir le meilleur attaquant du monde. Il est tellement précis dans tout ce qu’il fait, même à l’entraînement. On l’observe, et d’un coup… bim ! Il vous marque un but. Mais c’est très instructif de défendre sur lui, quand on s’entraîne.

Quelles sont les clés pour que la Norvège se qualifie pour la Coupe du Monde ?

On doit être intelligents et se montrer matures, car notre groupe est très jeune. On doit donc faire preuve de maturité, mais je pense que nous sommes prêts.

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