Par Mon’Esse
Le Groupe d’action financière (Gafi) a noté «des progrès continus du Cameroun dans l’ensemble de son plan d’action», mais estime que «toutes les échéances ont expiré et du travail reste à faire».
Lors de sa 4è réunion plénière, tenue du 22 au 24 octobre à Paris, cet organisme a ainsi maintenu Yaoundé sous surveillance renforcée, une «liste grise» dressée depuis le 23 juin 2023.
Le Gafi, qui coordonne les politiques mondiales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, encourage toutefois Yaoundé à poursuivre la mise en œuvre de ses réformes, le plus tôt possible.
Être sur la liste grise expose le pays à un risque accru de restrictions financières internationales, en cas de non-mise en vigueur de réformes dans les domaines visés.
Le Cameroun a jusqu’en fin 2026 pour se mettre en conformité, notamment dans les domaines de la supervision des organisations à but non lucratif et des professions non financières, qui demeurent vulnérables aux risques de blanchiment.
