Par Mon’Esse
Tout en prenant note de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, le 27 octobre, elle a déploré
«la mort par arme à feu de plusieurs civils»,
soulignant en outre l’importance de garantir la sécurité et l’intégrité physique de tous les acteurs politiques du processus électoral.
Elle a invité les autorités locales à identifier les responsabilités de la répression,
«à faire preuve de transparence et à faire justice afin de lutter contre le recours excessif à la violence et les violations des droits humains».
L’UE a également appelé à la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement depuis l’élection présidentielle, invité toutes les parties à faire preuve de retenue et à s’abstenir de toute action susceptible d’exacerber les tensions.
Elle a également encouragé tous les acteurs politiques et sociaux à engager, rapidement, un dialogue constructif afin de préserver la stabilité et la cohésion nationale et de promouvoir les valeurs démocratiques et les droits de l’homme.
L’Union, rappelant que son partenariat avec le Cameroun, repose sur l’Accord de Samoa, qui promeut les principes de bonne gouvernance, de démocratie, de respect des droits de l’homme et de l’État de droit, souligne dans ce cadre l’engagement commun à respecter les libertés d’association, de réunion et d’expression, également consacrées par la Constitution du pays.
