Par Sandra Embollo
L’échec de Merz à obtenir le soutien du Parlement dès sa première tentative est une première dans l’Allemagne d’après-guerre et une source d’embarras pour un homme qui a promis de relancer la croissance économique en cette période de turbulences mondiales.
Son alliance Cdu/Cau a remporté les élections fédérales de février et a conclu un accord de coalition avec les sociaux-démocrates de centre-gauche.
Cet accord prévoit des mesures pour relancer la croissance, notamment une réduction de l’impôt sur les sociétés et des prix de l’énergie. Il promet également un soutien fort à l’Ukraine et une augmentation des dépenses militaires.
Merz, 69 ans, qui a débuté sa carrière politique comme député européen en 1989, n’a pas encore démontré ses capacités de leadership au sein de l’exécutif, sa nomination marquant sa première fonction gouvernementale.
Seul un ministre du gouvernement précédent conservera son poste, celui de la Défense, Boris Pistorius. Les autres membres du cabinet de Merz sont de nouveaux venus, dont beaucoup ont une expérience du secteur privé.