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Par Mon’Esse
Le Fonds koweïtien pour le développement arabe (Fkdea) a accordé un prêt de l’ordre de 5,9 milliards de francs à l’Etat du Cameroun pour le financement partiel du Projet de développement de la chaîne de valeur du riz dans le pays (Pdcvrc), a-t-on appris samedi de sources autorisées au ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).
Cette enveloppe vise à améliorer la productivité et la production dans la filière, soutenir les riziculteurs, garantir l’autosuffisance et la sécurité alimentaire dans le pays, mais aussi exporter le surplus de la production vers des destinations sous-régionales et internationales.
Cet accord de prêt, signé le 28 février, intervient dans le cadre de la mission de haut niveau qu’effectuent, jusqu’à samedi, de hauts responsables de Fkdea au Cameroun, en vue de discuter avec les autorités du pays et les autres parties prenantes nationales des détails et des modalités de mise en œuvre du Pdcvrc.
D’un coût global de près de quelque 98 milliards de francs, ledit projet est cofinancé, en dehors du Koweït, par la Banque islamique de développement (53 milliards), le Fonds de l’Opep (14,99 milliards), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea, 12 milliards) et l’État du Cameroun (2,45 milliards) en termes de fonds de contrepartie.
Denrée alimentaire parmi les plus consommées dans le pays, le Cameroun, entre janvier et juin 2024, a dépensé près de 166 milliards de francs pour l’achat du riz, soit une hausse de près de 24% par rapport à la même période un an plus tôt.
