Par Mon’Esse
La fondation Caritas organise, le 15 mars dans la localité camerounaise de Sangmélima (Sud), une session de formation sur la culture du riz pluvial, a-t-on appris la veille auprès du diocèse catholique de la ville.
Les organisateurs entendent, à travers cette initiative, promouvoir la vulgarisation de la production de cette denrée parmi les plus consommées, mais également l’une des plus pesantes dans la balance de paiements du pays, mais aussi assurer la sécurité alimentaire dans la zone.
Le Cameroun a, en mai 2023, lancé sa stratégie de développement de la filière riz avec pour ambitions de booster la production locale, rendre résiduelles les importations massives et porter à 750.000 tonnes sa production d’ici 2030, de manière à ramener le taux d’autosuffisance à 97%.
D’un coût global de 385 milliards de francs, le pays compte aménager 60.000 hectares pour le riz irrigué et 200.000 ha pour le riz pluvial, mais aussi produire annuellement 6000 tonnes de semences certifiées pendant la période.
Selon le rapport sur la situation et les perspectives économiques, sociales et financières, un document publié par le ministère des Finances, le Cameroun a, au premier semestre 2024, dépensé 165,9 milliards de francs pour importer 433.000 tonnes de riz.