Par Joseph OLINGA N.
Vingt-quatre heures après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle qui s’est tenue le 12 octobre dernier, les positions se radicalisent entre le pouvoir et le candidat du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc), Issa Tchiroma Bakary. Lors de la conférence de presse qu’il a donné ce 28 octobre à Yaoundé, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji a annoncé des poursuites judiciaires contre le candidat du Fsnc, Issa Tchiroma qui revendique sa victoire à l’élection présidentielle du 12 octobre dernier.
Le ministre de l’administration territoriale soutient que le candidat du Fsnc, Issa Tchiroma Bakary serait coupable d’incitation à l’insurrection. Une posture, selon la même source, qui occasionne les manifestations de protestations qui se multiplient à travers le pays.
Pour sa part, le candidat du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc), Issa Tchiroma qui dénonce la manipulation des résultats issus des urnes à l’élection présidentielle accuse le pouvoir en place de mettre le pays à feu et à sang dans l’optique de confisquer la victoire du peuple.
Le candidat soutenu par l’Union pour le changement a par ailleurs souligné dans son message rendu public dans la soirée du 28 octobre que
“le peuple ne reculera pas. Nous ne cédérons ni à la peur ni aux manœuvres.” A martelé Issa Tchiroma qui promet que “Nous resteront tous mobilisés et continuerons à résister jusqu’à la victoire finale.”
Le candidat du Fsnc a par ailleurs appelé la communauté internationale à prendre ses responsabilités dans la situation que vit le Cameroun depuis le lancement du processus électoral ayant conduit à l’élection présidentielle du 12 octobre dernier. Selon Issa Tchiroma :
“Chacun devra répondre, devant l’histoire et devant les juridictions internationales, de la place où il se sera tenu: du côté du peuple, ou du côté de l’oppression.”
