Par Joseph OLINGA N.
Après l’absence des ambassadeurs des pays de l’Union européenne (Ue) à la cérémonie de proclamation des résultats de l’élection présidentielle au cours de laquelle le chef de l’État sortant, Paul Biya a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 12 octobre dernier, l’Union européenne demande aux autorités camerounaises de faire preuve de transparence.
Dans un communiqué publié ce 28 octobre, le porte-parole de l’Union européenne appelle aussi le pouvoir en place “à engager rapidement un dialogue constructif afin de préserver la stabilité et la cohésion nationale”. L’organisation réunissant les ambassadeurs des pays européens accrédités à Yaoundé martèle l’importance pour le pouvoir en place de “promouvoir les valeurs démocratiques et les de l’homme.”
La réaction de l’Union intervient marqué par des manifestations de contestations des résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. Des mouvements de contestations qui ont occasionné de nombreux morts causés par des tirs à balles réelles de l’armée et les forces de l’ordre sur des manifestants. De même que le processus a conduit aux arrestations et à l’incarcération de nombreux acteurs politiques ainsi que des manifestations.
L’Union européenne qui exprime sa profonde préoccupation face à la répression violente des manifestations appelle le gouvernement à libérer toutes les personnes détenues “arbitrairement” depuis l’élection présidentielle. De même que la représentation de l’Union européenne pense que la répression des manifestations menée par le pouvoir en place est susceptible d’exacerber les tensions.
